La forêt regardée I et II
Le regard n’est pas l’effleurement. C’est le pemier acte, la découverte, c’est reconnaître, comprendre, aimer. Ce n’est pas voir, ça engage. Un regard peut être vague, se libérant même de la réalité ; ou furtif et répété, signe d’une angoisse ou timidité d’un premier contact. Véritable discours, il peut être soutenu et envoûtant.
Puis, il y a celui qui s’accroche à la nature et à sa beauté et qui fait du bien. Car regarder est un premier lien au vivant et à l’altérité. L’extérieur devient un morceau de soi.
Devenir forêt c'est inverser le corps. Le végétal comme mesure de soi. Entrer dehors.
Certains textes et/ou légendes sont des extraits du recueil Dehors qui accompagne les images.
La forêt regardée, 2017-2019, Amazonie et Plateau des Guyanes
Photographies argentiques moyen format numérisées, numériques, dessins et textes.