UN PROBLÈME D'ÉTHIQUE

Monologue dramatique pour le théâtre
Un monologue écrit sous influence de forêt ; au sujet de justice, d’éthique, de folie, de frontière mais surtout d'alignement, d’amour et de vie.

Mise en scène par Valérie Feasson
Guyane, 2023, 2024






«dans la pirogue le silence bruyant entourée d’arbres qui étaient d’accord ça m’a touchée voyez ces moments de grâce ou vous pensez par l’extérieur comme un juge de vous-même mon extérieur et mon intérieur étaient réunis alignés l’alignement ça me dépasse c’est là qu’on se rend compte que c’était carrément décalé faut essayer pour savoir ça n’a pas duré longtemps mon alignement quelques secondes une minute peut-être c’est normal ça a l’air simple comme ça maisça fait peur quand tout d’un coup vous êtes réuni on n’est pas habitué à laisser faire ça peut être étrange mais si un jour vous allez voir les arbres là-bas vous comprendrez
c’est eux qui en parlent le mieux»

 

L'ARBRE BLEU

Photographies et dessins librement inspirées du livre Oceano mare de Alessandro Baricco.
Extrait

"(...)La plage. Et la mer.
Ce pourrait être la perfection - image pour un œil divin- monde qui est là et c'est tout, muette existence de terre et d'eau, œuvre exacte et achevée, vérité - vérité -,
mais une fois encore c'est le salvateur petit grain de l'homme qui vient enrayer le mécanisme de ce paradis, une ineptie qui suffit à elle seule pour suspendre tout le grand appareil de vérité inexorable, un rien, mais planté là dans le sable, imperceptible accroc dans la surface de la sainte icône, minuscule exception posée sur la perfection de la plage illimitée. À le voir de loin, ce n'est guère qu'un point noir : au milieu du néant, le rien d'un homme et d'un chevalet de peintre"

 

LES FORMES QUI LIENT

work in progress
Extrait

« L’Amour est la force la plus puissante qui existe.»
Albert Einstein
Les formes qui lient est un projet photographique et étymologique inspiré des formes végétales, de l'espace autour et de l'énergie qui lie.
Les plantes sont une inspiration picturale pour une métamorphose sociétale.

 

DES RIVES ATLANTIQUES

Résidence au long cours avec l’association Le.sas-culture à Rochefort sur Mer
Extrait

Avec cette résidence d’artiste, il ne s’agit plus de présenter un travail en collaboration mais d’entrer au cœur de sa démarche artistique, qu’elle consacre au paysage des milieux naturels. Car sur dix ans également, cette durée longue où se forgent les savoir-faire et se sédimentent les convictions, Julie Boileau a construit un parcours photographique singulier, centré sur la forêt sans délaisser toutefois sa terre charentaise originaire.
C’est précisément cette ambivalence que la résidence se propose d’explorer. Derrière l’apparente confusion que Julie Boileau instaure entre ces deux espaces si éloignés, l’un dominé par une forêt dense et presque impénétrable, l’autre façonné par le balancement immuable des marées, se révèle la même attraction du paysage, où la figure humaine disparaît sans jamais s’y perdre, pour s’y confondre intensément.
François Rochon Saint-Aubert, Le.sas-culture, directeur artistique

«Le 23 septembre 2020, entre 16h25 et 16h55 locales, une tornade d’intensité modérée (bas de l’échelon EF2), issue d’une trombe marine, touche terre d’abord sur l’île d’Oléron, puis à Port-des-Barques, enfin sur la rive droite du fleuve Charente en direction de Saint-Laurent-de-la-Prée.
Le phénomène, abondamment illustré et vu de très nombreux témoins, provoque des dégâts importants et blesse plusieurs personnes.»
Keraunos, Observatoire français des tornades et orages violents.

La tornade est un phénomène naturel rare, dont la puissance démesurée balaye tout sur son passage : végétal, humain, animal, mais aussi infrastructures. Un tel évènement météorologique marque toujours la mémoire de ceux qui l'on croisé, comme le territoire traversé qui en conserve longtemps le tracé.
Bien que "modérée", la tornade survenue à Port des Barques n'en reste pas moins un de ces moments de grande intensité, où la nature se rappelle aux humains, soudains dépassés. Derrière le risque et les dégâts matériels se révèle la modestie de notre présence sur terre. Même ici, dans l'estuaire tranquille au milieu des marais de Charente-Maritime, une tornade peut naître.
Elle bouscule à sa manière notre rapport au monde.

 

DE LA COUTURE

work in progress

 

MÉTÉO

Recueil de poésies écrit en Guyane en 2020 et 2021.

 

OISEAU

7 triptyques photographiques, libres, au vent, pendues en graines

Au sujet du rôle des oiseaux en forêt, de l’étude de leur capacité linguistique hors-norme, de la complexité de leur monde social et de leur territorialité. Tout ce qui est possible, couleurs et formes, mouvement, musique, nécessité ; tout l’art du monde s’observe dans l’oiseau.

 

BE THERE

Un journal racontant les liens légers qui ont uni mon quotidien à la nature environnante et qui influencent l'esprit.
Extrait

 

LES FEMMES S'EN VONT

Recueil de poésies réalisé en Guyane de 2019 à 2020  et inspirées du mouvement Chipko.
Livret d'artiste en 20 exemplaires numérotés + 2EA

 

LA FORÊT REGARDÉE

La forêt regardée est un très long projet réalisé au sein de l’Amazonie (Brésil & Pérou) et du Plateau des Guyanes.
Il se divise en plusieurs chapitres : Le corpus photographique principal La forêt regardée regroupe 100 photographies, argentiques moyen format et numériques, représentant des paysages forestiers tropicaux, L'arbre qui nous suit, Nightwalk et Monochromes forêt.
C’est un travail paysager en forêt tropicale et une recherche personnelle sur un face-à-face tout végétal et sa conséquence sur notre physique, nos valeurs et nos façons de penser. Son acceptation ultime étant imaginée comme mesure de notre tolérance à l’Altérité.
Le projet a bénéficié d'un Tandem Artiste-chercheur au sein du CNRS/LABEX CEIBA, a été exposé plusieurs fois partiellement dont aux Rencontres Photographiques de Guyane en 2019.

Extrait

 

TOUT DOIT DISPARAÎTRE !

"Tout doit disparaître !"

Extrait

 

DEHORS

Recueil de notes et dessins réalisés en Guyane de 2017 à 2019
Livret d'artiste en 20 exemplaires numérotés.

 

EDMOND

Arles, un matin d’avril sous un soleil d’hiver, j’ai aperçu un jardin où travaillait un homme. Un triangle sauvage, bordé par la voie ferrée en contrebas. Les maisons alentours vivent au rythme des trains quotidiens.
Je suis revenue sur mes pas et j’ai entamé une conversation avec ce jardinier élaguant alors un figuier débordant. C’est ainsi que j’ai rencontré Edmond : «c'est le Vent des Dames ! Celui qui souffle les robes des femmes à l'heure où elles attendaient leur maris sur les rochers !»
Passionné des vents, de sa région et grand bricoleur, Edmond crée des girouettes. C'est cette énergie étonnante, solaire que j’aime photographier. Edmond ne s’arrête jamais. Et c’est suivi de près par Janine qu’il me fait visiter la ville, me raconte son histoire ferroviaire, politique et artistique. C’est assurément un bon vent qui m’a poussé devant la maison de ce fameux arlésien.
Depuis 2016, je retourne voir Edmond chaque année.

Extrait de 7 ans de photographies

La maison d'Edmond, tout près des rails. Berçée par les trains quotidiens, la maison arlésienne baigne dans le soleil de l'après-midi.

Edmond était toujours suivie de près par Janine. Ensemble depuis toujours, ils ont traversé la France et campé dans les endroits les plus sauvages.

Edmond m'a ouvert sa porte et sa vie. Nous sommes maintenant amis.
Sa maison, construite de ses mains, garde la fraîcheur.

Je suis allée à la pêche avec Edmond ; mais il n'y a plus autant de poissons qu'avant. Quelques dorades mais trop petites.

Edmond est un grand bricoleur et l'une de ses passions, c'est les vents et les girouettes. Celle-ci est une girouette reliée à un cadran mural à l'intérieur et qui indique le vent.

Intérieur de la cuisine d'été, là où Edmond m'a cuisiné plusieurs fois des grosses moules, avec de la tomate et de l’ail.

Edmond me raconte son jardin. Nous déambulons souvent dehors à la fraîcheur du soir.

Nous avons visité la région ensemble, en passant par des lieux que Edmond voulait me montrer. Ici, lors une pause en haut d'une colline.

Quand j'arrive, Edmond est souvent sur sa chaise, devant. Il prend l'ombre et pense.

Edmond aime les bonnes choses, simples.
Quel Aïoli !

Edmond et la vue depuis son premier étage. La nouvelle tour de Arles construite à l'emplacement des anciens ateliers SNCF, où il a travaillé longtemps.

Edmond, l'hiver.

 

DERNIER APPEL

50 photographies argentiques & témoignages
De 2012 à 2016, France et Italie
Un appel pour la sauvegarde de la diversité naturelle et culturelle, avec les portraits et les témoignages de : Nils-Udo, Anne Richard, Dominique Bourg, Hervé Naillon, Alfredo Pena-Vega, Anne-Sophie Novel, Alain Baraton, Bernard Lagrange, Lydia et Claude Bourguignon, Elie Guillou, Luc Jacquet, Franck Laval, François Letourneux, Francis Hallé, Georges Feterman, Morgan Renault, Jean-Louis Janeau, Nicolas Sarrade, Odile Marcel, Pierre Mollo, Sandrine Bélier, Tristan Lecomte, Thierry Legault, Valérie Cabanes, François Sarano, Lamya Essemlali, Loïc Fel, Corine Pelluchon, Nicolas Hulot, Pablo Servigne, Raphaël Stevens, Stefano Mancuso, Vincent Munier, Muriel Nègre, Catherine Gabrié, Jean-Philippe Grillet, Myriam Dupuis, Gilles Clement, Marc Deneyer..

Extrait

Stefano Mancuso, neurobiologiste
"Les plantes sont la quintessence de la modernité : une architecture modulaire, coopérative, distribuée et sans centre de commande, capable de résister parfaitement aux prédations catastrophiques et répétées sans perdre de fonctionnalité."

Catherine Gabrié, scientifique, spécialiste du corail

Vincent Munier, photographe
"J’aime me retrouver dans une situation de faiblesse au coeur d’étendues sauvages : loin du confort, là où l’on évolue sur le territoire des grands animaux, où l’on avance sur la pointe des pieds, où l’on réapprend le respect."

Pablo Servigne, chercheur indépendant et Raphaël Stevens, éco-conseiller, expert en résilience
"Dérèglement climatique, fin des énergies fossiles, effondrement de la biodiversité, pollution généralisée, finance folle, inégalités toxiques(...). Le XXIème siècle nous attend, il va falloir le traverser, en marchant, vulnérables et ensembles."

 

je cherche Pan

Photographie argentique et numérique
Partie 1, les visions : tirages papier
Partie 2, les fluides : photographies imprimées sur tissu semi-transparent

Une promenade au sein des croyances anciennes, dites païennes, durant laquelle, croisant les personnages fabuleux au carrefour des chemins sylvestres, les divinités habitantes d’un arbre ou d’une rivière, je perds l’équilibre. Le bien et le mal, les genres, les connaissances disparaissent.
La tête me tourne, je pleure, symptômes sans doute, quand on cherche Pan.

Extrait

 

DES FORÊTS ET DES CHEMINS

Une errance infinie dans les forêts et campagnes de france.
La série est maintenant composée de plusieurs dizaines de photographies argentiques et numériques réalisées en france et en Europe depuis 2012. Elle a fait l’objet, partiellement, de plusieurs expositions.

Extrait

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